Dossiers complets

Il n’est pas toujours évident de s’y retrouver dans les arcanes de l’administration française et de joindre le bon interlocuteur pour obtenir certains renseignements. Pour vous guider, nous abordons dans notre rubrique « Dossiers complets » des thèmes aussi variés que la crise du Coronavirus, l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), la prime de Noël, les conditions d’obtention de la nationalité française, la procédure de surendettement auprès de la Banque de France ou pour signer un PACS ainsi que les modalités d’obtention du BAFA ou du brevet de secourisme.

 

Quels symptômes du Coronavirus, que faire si vous êtes malade ?

 

La covid-19 est apparu en novembre 2019 en Chine dans la province du Wuhan. Il appartient à la famille des Coronavirus tout comme le SRAS-CoV découvert également en Chine en 2002 ainsi que le Sars-SoV-2 en 2019. Il y a eu aussi le MERS-CoV dont les premiers cas ont été détectés au Moyen-Orient en 2012.

Ces virus ont pour point commun d’être transmissibles de l’animal à l’homme. Ils provoquent des infections des voies respiratoires et des symptômes assez similaires. Très contagieux, ils se sont rependus partout dans le monde, provoquant des crises sanitaires importantes.

 

Pourquoi avoir choisi le nom de la covid-19 ?

Le « co » vient de « corona » qui signifie couronne. Cette appellation tient au fait que le virus possède des excroissances sur toute sa surface qui font penser à une couronne. Puis, est repris le « vi » de « virus » et le « d » du mot anglais « disease » qui veut dire maladie. Enfin, le nombre « 19 » précise l’année à laquelle le virus est apparu.

 

Quels sont symptômes coronavirus

 

Quel est le plus dangereux variant actuellement ?

Tout dépend de ce que l’on entend par dangerosité. En effet, si l’on considère uniquement la transmissibilité, il est aujourd’hui établi que le sous-variant d’Omicron XBB.1.5 surnommé « Kraken » est celui qui est capable de se propager le plus rapidement dans la population. D’ailleurs, il est largement majoritaire en France depuis 2023. En revanche, ses symptômes sont relativement bénins, en particulier pour les personnes vaccinées ou qui ont déjà été infectées par le virus. Les plus fréquents sont ceux d’un gros rhume (nez qui coule, gorge irritée, mal de tête, etc.).

En outre, selon plusieurs études récentes, il est moins virulent que les variants Bêta et Gamma. Cela peut s’expliquer par le fait qu’ils renferment une mutation à fort pouvoir pathogène. Celle-ci est susceptible d’entraîner des complications plus sévères et des hospitalisations, surtout chez les personnes immunodéprimées.

 

Quels sont les symptômes du Coronavirus (covid-19) ?

Il n’est pas toujours évident d’identifier les sujets atteints par le Coronavirus, car nous ne sommes pas tous égaux du point de vue physique et en particulier au niveau des défenses immunitaires. En effet, certains seront asymptomatiques, c’est-à-dire qu’ils ne ressentiront aucun changement, aucun mal particulier et d’autres seront dans un état affaibli.

Toutefois, les symptômes les plus souvent observés chez les malades sont la perte du goût et de l’odorat, les essoufflements au moindre effort physique ainsi que les symptômes grippaux classiques. Il s’agit de maux de tête et de gorge, de la fièvre à des degrés variables, de courbatures, de congestion nasale, de la toux et une fatigue générale. Plus rarement, certains sujets sont pris de maux d’estomac et de diarrhées.

La maladie reste bénigne dans plus de 80 % des cas. En outre, environ 15 % des cas sont jugés sévères par les médecins tandis que près de 5 % sont considérés comme graves. Il existe bien évidemment des populations plus à risque.

En effet, le coronavirus peut entraîner des complications sérieuses chez les personnes âgées de plus de 70 ans et chez celles qui ont d’autres pathologies plus ou moins aiguës. On peut citer par exemple l’asthme, l’insuffisante rénale, le VIH, le diabète, l’hypertension artérielle, les problèmes cardiaques, la pneumopathie chronique obstructive (BPCO), la cirrhose, la mucoviscidose, le cancer et même l’obésité morbide.

 

Que faire si vous êtes malade et vous suspectez une infection au Coronavirus ?

Dans la mesure où vous n’avez que des symptômes bénins tels que le rhume, la fatigue, les maux de tête, les douleurs musculaires et les courbatures, il est important que vous restiez confiné chez vous. Vous appellerez donc votre médecin traitant qui vous prendra éventuellement en téléconsultation. Vous devez éviter l’automédication et surtout pas d’anti-inflammatoire stéroïdien et encore moins non-stéroïdien. En effet, selon les dernières constatations, ils aggravent la maladie. Parmi les plus connus, citons l’Ibuprofène, le Nurofen, le Nifluril, le Celebrex, l’Advil, le Solupred, le Celestene ou le Cortancyl. En revanche, seul le paracétamol peut avoir son utilité pour faire baisser la fièvre et soulager les courbatures.

Par ailleurs, si vous ressentez des difficultés pour respirer, que vous êtes très essoufflé au moindre effort et que la fièvre devient très importante, vous ne devez pas hésiter à appeler en urgence le 15.

 

Quels sont les dispositifs mis en place ?

Le ministère de la Santé, en coopération avec l’Institut Pasteur et l’APHP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris) a mis en ligne un outil très pratique pour aiguiller les personnes qui pensent avoir été infectées par le coronavirus. Pour y accéder, cliquez sur le lien suivant : https://maladiecoronavirus.fr.

Le numéro vert 0 800 130 000 a aussi mis en place pour répondre à vos questions.

Par ailleurs, si vous souhaitez vous informer sur l’évolution du virus en France et dans le monde, mais aussi sur le nombre de patients vaccinés, hospitalisés ou décédés, vous pouvez consulter le site Internet CovidTracker. Les données statistiques sont mises à jour quotidiennement.

Quels symptômes du Coronavirus, que faire si vous êtes malade ? Lire la suite »

Vol annulé pour Coronavirus : comment obtenir un remboursement

 

Vous venez d’être informé par la compagnie aérienne que votre vol est annulé. La raison, votre pays de destination est considéré par le ministère des Affaires étrangères comme une zone à risque. C’est le cas pour tous les pays qui comptent de nombreux patients infectés par le coronavirus et dans lesquels celui-ci connaît la plus forte progression. Pour l’instant, on compte dans cette liste, la Chine, la Corée du Sud, Singapour et l’Iran. Celle-ci est évidemment susceptible d’évoluer rapidement.

Le coronavirus doit son nom à la couronne que forment les protéines sur ses contours. On l’appelle également SARS-CoV-2 ou COVID-19.

 

Vol annulé Coronavirus obtenir remboursement indemnisation 2

 

Vol annulé à cause du coronavirus : quels sont vos droits ?

À partir du moment où le siège de la compagnie aérienne est établi dans l’Union européenne ou que l’aéroport de départ ou d’arrivée est situé à l’intérieur de celle-ci, c’est le droit européen qui s’applique.

Si ce n’est pas le cas, vous devez vous rapprocher de la compagnie aérienne. Elle vous renseignera sur les conditions de report du voyage, mais aussi, d’annulation en raison de l’épidémie du coronavirus.

 

Voici quelques cas pratiques pour bien comprendre :

Le vol et le séjour ont été réservés par l’intermédiaire d’une agence de voyage

Vous êtes en droit d’annuler votre voyage et de demander son remboursement au motif de la survenance d’un « événement exceptionnel et inévitable ». Celui-ci doit intervenir dans un délai maximum de 14 jours. Bien sûr, vous pouvez aussi trouver un arrangement avec celle-ci pour programmer votre séjour à une date ultérieure. Malgré tout, aucun dédommagement complémentaire ne pourra être réclamé.

Voici ce que stipule l’article L 211-14 du Code du tourisme en la matière : « Le voyageur a le droit de résoudre le contrat avant le début du voyage ou du séjour sans payer de frais de résolution si des circonstances exceptionnelles et inévitables, survenant au lieu de destination ou à proximité immédiate de celui-ci, ont des conséquences importantes sur l’exécution du contrat ou sur le transport des passagers vers le lieu de destination. Dans ce cas, le voyageur a droit au remboursement intégral des paiements effectués, mais pas à un dédommagement supplémentaire ».

⇒ La compagnie aérienne a annulé votre vol

Dans les circonstances d’un « événement exceptionnel et inévitable » tombant sous le coup de la réglementation européenne, la société doit vous proposer un remboursement intégral du billet d’avion, la réservation d’un nouveau vol à une autre date ou un réacheminement avec une autre compagnie.

Certaines d’entre elles peuvent faire également un geste commercial. Notez cependant que du point de vue légal, elles n’ont aucune obligation à verser une indemnité forfaitaire même si le vol est annulé moins de deux semaines avant la date de départ. Cela s’explique par le fait qu’il s’agit de circonstances extraordinaires dont l’article 5 du règlement (CEE) n° 295/91 fait mention.

⇒ Vous souhaitez reporter ou annuler votre vol pour ne prendre aucun risque

Dans la mesure où aucune consigne n’a été donnée officiellement par les autorités au sujet du pays de destination, vous devez vérifier si votre billet d’avion peut être échangé ou remboursé sans frais. Il est conseillé dans ce cas de contacter la compagnie aérienne pour savoir si ces conditions exceptionnelles donnent lieu à un geste commercial. Par exemple, Air France propose aux voyageurs devant se rendre dans le nord de l’Italie, région la plus touchée par le Coronavirus, d’annuler ou reporter leur voyage sans frais supplémentaire.

Notez qu’en principe, les assurances annulation souscrites au moment de l’achat du billet ne couvrent pas les risques liés aux épidémies.

En revanche, si vous avez réglé votre vol par carte bancaire, il se peut que l’assurance rattachée à celle-ci prenne en charge ce type de risque. Pour en savoir plus, nous vous recommandons de contacter votre banque.

 

Quels sont les recours possibles en cas de différent avec la compagnie aérienne ?

Avant d’avoir recours à un tiers pour tenter de régler le litige, vous devez adresser un courrier recommandé avec accusé de réception au service réclamation du transporteur. Pour que soit prise en compte votre requête, il est indispensable que vous joigniez la copie de votre billet d’avion ainsi qu’un justificatif d’identité (carte d’identité ou passeport).

Puis, si au bout de 60 jours, vous n’avez pas reçu de réponse ou que celle-ci ne correspond pas à votre attente, vous pouvez faire appel au Médiateur Tourisme et Voyage. Son objectif est de tenter de trouver un consensus entre vous et la compagnie aérienne. Pour lui demander de se saisir de votre dossier, vous devez adresser un courrier à : MTV – Médiation Tourisme Voyage – BP 80 303 – 75823 Paris Cedex 17. Autrement, vous pouvez faire cette démarche en ligne en commençant par répondre aux questions posées ici.

Enfin, en cas de conflit persistant, vous pouvez faire un signalement auprès de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Cela peut se faire en ligne en cliquant sur « Je signale » ou en écrivant à : DGAC – 50, rue Henry Farman – 75015 Paris.

N’hésitez pas à poser vos questions, à nous suivre sur Facebook ou X et à partager nos publications pour que toutes vos relations en profitent !

Vol annulé pour Coronavirus : comment obtenir un remboursement Lire la suite »

Démarches et conditions d’obtention du prêt étudiant

 

Le prêt étudiant garanti par l’état est destiné aux jeunes inscrits dans un cursus de formation supérieure. Il permet à ces derniers de financer leurs études et les frais de la vie courante. Ses avantages sont multiples.

En effet, le souscripteur n’a pas besoin des parents ou d’un tiers qui se porte caution puisque c’est l’état qui se porte garant à hauteur de 70 % de la somme empruntée. De plus, le remboursement du prêt par des échéances mensuelles peut se faire de manière différée, soit en partie, soit intégralement. L’étudiant peut ainsi commencer à verser les mensualités lorsqu’il obtient son diplôme et entre dans la vie active. Cela peut parfois aussi se faire deux ans après l’obtention de celui-ci.

Autres points positifs, le taux d’intérêt est relativement bas. Toutefois, il varie en fonction des banques ainsi que de la situation de l’emprunteur. C’est pourquoi, il est conseillé de comparer les différentes offres des établissements financiers. Enfin, l’étudiant peut se voir octroyer un prêt même si ses ressources financières sont faibles.

Il est important de souligner que ce prêt peut être souscrit uniquement dans les établissements bancaires qui ont signé une convention de partenariat avec l’état et le fonds de garantie de la banque d’investissement Bpifrance (anciennement Oseo). Parmi celles-ci, il y a la Banque Populaire, les Caisses d’Épargne du groupe BPCE, la Société Générale, le Crédit Mutuel et le Crédit Industriel et Commercial (CIC).

 

Démarches et conditions d’obtention du prêt étudiant garanti par l’état

 

Conditions d’obtention du prêt étudiant garanti par l’état

Comme nous l’avons écrit précédemment, aucune condition de ressources n’est nécessaire pour obtenir le prêt étudiant garanti par l’état. Malgré tout, il y a plusieurs critères d’éligibilités pour les demandeurs qui doivent :

  • Être âgés de 27 ans au maximum à la date de signature du contrat de prêt.
  • Être de nationalité française ou justifier de cinq ans de résidence stable et régulière en France en étant ressortissant d’un des pays membres de l’Union européenne (UE) ou des pays membres de l’espace économique européen (EEE). Voici la liste : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Islande, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovénie, Slovaquie, Suède.
  • S’inscrire dans une université pour préparer un diplôme de l’enseignement supérieur français. Mais aussi, dans un lycée pour préparer un brevet de technicien supérieur (BTS), une école d’ingénieur ou une école de commerce. Ou alors, dans tout type d’établissements pour préparer un concours d’entrée à une filière d’études supérieures.

 

Montant et modalités de remboursement du prêt étudiant garanti par l’état

Le montant maximum qui peut être emprunté par l’étudiant dans le cadre de ce dispositif est de 20 000 euros pour l’année 2023-2024. D’autre part, la durée du prêt est comprise entre 2 et 10 ans. En outre, le taux du prêt ainsi que le montant de la prime d’assurance est déterminé par l’établissement financier.

Par ailleurs, notez que le contrat de prêt doit prévoir la possibilité d’un remboursement anticipé des mensualités.

 

Démarches pour bénéficier de ce dispositif

Pour obtenir ce prêt, l’étudiant devra déposer une demande auprès de l’une des banques partenaires de ce dispositif. Il s’agit de la Banque Populaire, de la Caisse d’Épargne, de la Société Générale, du Crédit Mutuel et du CIC. Il fournira un certain nombre de pièces justificatives. Par exemple, un certificat de scolarité ou une attestation d’inscription dans un cursus universitaire.

Le dossier sera ensuite étudié puis rejeté si la banque estime que l’étudiant n’est pas solvable et qu’il ne pourra pas régler les mensualités lorsqu’il entrera dans la vie active. Ou alors, elle l’acceptera et décidera des conditions de son remboursement.

N’hésitez pas à poser vos questions et à nous suivre sur Facebook ou X.

Démarches et conditions d’obtention du prêt étudiant Lire la suite »

Démarches et montant de l’aide à la mobilité internationale étudiant

 

Les étudiants projetant d’effectuer un stage à l’étranger ou une formation supérieure dans le cadre d’un programme d’échange interuniversitaire peuvent, sous réserve de répondre aux critères d’attribution, bénéficier d’une aide à la mobilité internationale. Celle-ci a pour but d’accompagner les étudiants qui ont des ressources modestes afin qu’ils mènent à bien leur projet de formation.

Toutefois, elle n’est pas destinée à couvrir l’entièreté des frais que le séjour occasionne. Elle constitue donc une aide complémentaire.

 

Conditions pour percevoir l’aide à la mobilité internationale pour étudiant (AMI)

*Pour pouvoir bénéficier de ce soutien financier, l’étudiant doit :

  • Préparer un diplôme national d’études supérieures qui est reconnu par le ministère de l’Enseignement supérieur.
  • Effectuer un stage ou une formation à l’étranger compris entre 2 et 9 mois. Sont exclus de ce dispositif, les voyages dans les départements d’outre-mer (DOM), les territoires d’outre-mer (TOM) et les pays d’outre-mer (POM).
  • Avoir le droit à la bourse sur critères sociaux (BCS) ou à l’allocation spécifique annuelle (ASAA) pour étudiant en difficulté

Notez que les modalités d’attribution de l’aide à la mobilité internationale sont précisées dans le bulletin officiel n° 25 du 23 juin 2016.

Par ailleurs, il est important de souligner que certaines collectivités, et notamment les régions, proposent également des bourses spécifiques destinées aux étudiants qui souhaitent parfaire leurs connaissances dans un pays étranger. Citons, par exemple, la région Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté ainsi que la région Auvergne-Rhône-Alpes. Celles-ci offrent des aides aux étudiants inscrits à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) et qui sont originaires de celles-ci.

*De plus, d’autres dispositifs permettent de financer des projets d’études à l’étranger. Citons, par exemple :

  • La bourse doctorale de l’European University Institute
  • L’aide à la mobilité pour étudiant en Master
  • La bourse d’excellence Eole
  • La bourse « Herbert Smith Freehills » au Royaume-Uni
  • La bourse « Fulbright Herbert-Smith » aux Etats-Unis
  • La bourse Erasmus
  • La bourse Descartes aux Pays-Bas
  • Le prix Victoria
  • Le prix Max Lazard
  • La bourse Vulcanus au Japon

 

Démarches pour percevoir l’aide à la mobilité internationale pour étudiant (AMI)

L’étudiant qui souhaite bénéficier de ce dispositif doit déposer un dossier de demande au service des relations internationales de son établissement universitaire ou au secrétariat de son école.

Pour obtenir cette aide, il devra donner des détails sur son parcours d’études, le type de formation ou de stage qu’il souhaite réaliser à l’étranger, les conditions d’hébergement sur place et les ressources dont il dispose.

De plus, il devra trouver les arguments qui donnent un sens à son projet. Celui-ci doit s’inscrire dans un programme conforme à la politique menée par son université ou son école. Qui plus est, il doit être en parfaite adéquation avec son cursus.

C’est le chef d’établissement ou le président de l’université qui a la charge de choisir les dossiers qui représentent le plus grand intérêt pédagogique. Le nombre de dossiers acceptés chaque année est limité et peut varier en fonction des contraintes budgétaires.

 

Démarches et montant aide à la mobilité internationale pour étudiant

 

Montant et modalités de versement de l’aide

Seul le chef d’établissement ou le président de l’université détermine le nombre de mensualités octroyées aux candidats sélectionnés. Leur nombre veut varier entre 2 et 9. En revanche, leur montant est fixe. Il est de 400 euros par mois pour l’année 2023-2024.

N’hésitez pas à poser vos questions dans la rubrique commentaire ci-dessous et à nous suivre sur Facebook ou X.

Démarches et montant de l’aide à la mobilité internationale étudiant Lire la suite »

Démarches montant de l’aide à la mobilité pour étudiant en Master

 

L’aide à la mobilité pour étudiant en Master a été mise en place par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation afin d’aider les jeunes diplômés à s’installer dans une autre région académique et à suivre une formation en Master.

Elle permet donc d’alléger la facture liée à un déménagement. Et par conséquent, de faciliter la formation et l’insertion professionnelle. Cette mesure compensatrice qui fut une promesse de l’ancien Premier ministre Manuel Valls a été mise en place le 23 août 2017 par le nouveau gouvernement.

 

Qui peut bénéficier de l’aide à la mobilité pour étudiant en Master ?

Cette aide spécifique s’adresse uniquement aux récents titulaires du diplôme national de l’enseignement supérieur de la Licence qui s’inscrivent en Master 1 (DNM) pour la première fois. Théoriquement, la Licence s’obtient après 3 années d’étude après le baccalauréat.

Autre critère d’attribution évoqué précédemment, l’étudiant doit absolument quitter sa région académique pour suivre sa formation en Master.

Par exemple, il obtient en 2023 une Licence dans une université de l’académie de Versailles. Puis, l’année 2024, il s’inscrit en Master à l’académie de Créteil.

Enfin, dernières conditions, l’étudiant doit avoir des difficultés financières ou matérielles pour poursuivre ses études et disposer d’un droit à la bourse sur critères sociaux ou à l’allocation spécifique annuelle (ASAA) pour étudiant en difficulté.

 

Démarches pour bénéficier de l’aide à la mobilité

La demande d’aide à la mobilité pour étudiant en Master se fait de façon simple et rapide. En effet, elle s’établit en ligne sur le site Internet www.messervices.etudiant.gouv.fr.

Pour bien faire, cliquez sur l’icône « Aide à la mobilité Master » et connectez-vous sur votre compte à l’aide de votre e-mail et de votre mot de passe. Puis, si vous n’avez pas encore créé de compte, vous devez remplir le formulaire d’inscription en passant par la page suivante et choisir les informations pour vous connecter : www.messervices.etudiant.gouv.fr.

D’autre part, deux pièces justificatives devront être versées au dossier de demande :

– Un certificat d’inscription en première année de Master dans la nouvelle académie
– Une photocopie du diplôme de Licence. Ou, s’il ne vous a pas encore été remis, une attestation de réussite du diplôme de Licence délivrée par l’établissement universitaire.

 

Démarches et montant aide à la mobilité pour étudiant en Master

 

Montant et modalités de versement de l’aide

Le montant forfaitaire de cette aide est de 1 000 euros pour l’année 2023-2024. Cette somme est versée en une seule fois, et en principe, dans le mois qui suit la réception des pièces justificatives.

En outre, si vous rencontrez des difficultés particulières qui mettent en cause la poursuite de vos études supérieures, nous vous recommandons de prendre contact avec le secrétariat du service social afin d’obtenir un rendez-vous avec une assistante sociale. Une permanence est en principe ouverte dans toutes les universités françaises ainsi que dans les antennes du CROUS (centre régional des œuvres universitaires et scolaires). Autre possibilité, effectuer une demande de rendez-vous en ligne via le lien suivant : https://mesrdv.etudiant.gouv.fr/fr.

Au cours de l’entrevue, l’assistance sociale pourra vous aiguiller et vous conseiller pour trouver des solutions adaptées à vos besoins.

Par ailleurs, si vous souhaitez obtenir des précisions sur l’aide à la mobilité pour étudiant en Master, vous pouvez nous poser une question en écrivant votre message dans le champ « Commentaire » ci-après. Pour cela, n’oubliez pas de préciser votre adresse de messagerie (e-mail). En effet, cela vous permettra de recevoir des alertes lorsque de nouvelles réponses seront publiées.

N’hésitez pas à poser vos questions dans la rubrique commentaire ci-dessous et à nous suivre sur Facebook ou X.

Démarches montant de l’aide à la mobilité pour étudiant en Master Lire la suite »

Démarches allocation spécifique annuelle ASAA pour étudiant

 

Les étudiants inscrits en université qui ont des problèmes financiers sérieux et durables, peuvent se voir attribuer une allocation spécifique annuelle.

 

Conditions pour bénéficier de l’allocation spécifique annuelle (ASAA)

Sont éligibles à cette aide, ceux qui :

  • sont âgés de 34 ans maximum au 1ᵉʳ septembre de l’année d’étude. En revanche, les demandeurs considérés comme handicapés par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) ne sont pas concernés par cette condition d’âge.
  • sont titulaires du diplôme du baccalauréat français ou qui ont un diplôme ou un titre reconnu comme équivalent.
  • ont des ressources dont le montant ne doit pas dépasser un certain seuil. Il correspond à celui utilisé par le barème d’attribution des bourses d’étude.
  • ne perçoivent pas certains minimas sociaux tels que l’allocation chômage ou le revenu de solidarité active (RSA).
  • sont totalement autonomes. Cela signifie qu’ils ne vivent pas au domicile de leur parent, qu’ils ne reçoivent pas d’aide financière de leur part et qu’ils ont une déclaration fiscale distincte de ces derniers.
  • sont salariés d’une entreprise et perçoivent une rémunération annuelle d’au moins 3 SMIC.
  • suivent les mêmes règles d’assiduité et de présence en cours que pour percevoir la bourse. Ainsi, en cas de survenance de problèmes médicaux graves, ils ont l’obligation de produire un certificat médical.

Par ailleurs, les étudiants ressortissants Suisse et d’un pays européen ou membre de la Communauté européenne autre que la France sont soumis à d’autres exigences. En effet, ils doivent effectuer leur première demande d’allocation à l’âge de 27 ans maximum au 1ᵉʳ septembre de l’année d’étude.

Notez aussi, que ceux qui ont dépassé cet âge et perçoivent cette aide depuis plusieurs années ne doivent pas suspendre leurs études. Malgré tout, cet âge limite peut être repoussé si l’étudiant s’est engagé dans un service civique. Ou alors, s’il sert dans l’armée dans un programme de volontariat auprès des forces armées françaises ou à l’étranger.

En outre, les étudiants d’autres pays doivent avoir obtenu le statut de réfugié reconnu par l’office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Ou alors, ils doivent posséder une carte de résident ou une carte de séjour temporaire et résider en France depuis deux ans minimum. Dans ce cas, ils devront aussi justifier d’un domicile fiscal français depuis deux ans minimum.

D’autre part, il est important de souligner que cette allocation peut être cumulée avec l’aide au mérite ainsi qu’avec l’aide à la mobilité internationale. Par contre, l’aide spécifique ponctuelle pour étudiant en difficulté qui est destinée à ceux qui ont des problèmes financiers passagers ne peut être perçue en même temps. C’est le cas également de la bourse d’étude basée sur les critères sociaux (BCS).

 

Démarches pour bénéficier de l’allocation spécifique annuelle

Pour percevoir l’ASAA, il faut présenter une demande de bourse en remplissant le dossier social étudiant (DSE). Pour cela, il convient de créer préalablement un compte via le site du ministère de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur : www.messervices.etudiant.gouv.fr/envole.

Puis, conjointement, il faut remplir le formulaire de demande d’allocation spécifique annuelle et le renvoyer avant le 31 décembre au CROUS. À titre d’exemple, voici le formulaire proposé par le CROUS de Nantes :

 

demande allocation spécifique annuelle ASAA 2021 2022 1

demande allocation spécifique annuelle ASAA 2021 2022 2

demande allocation spécifique annuelle ASAA 2021 2022 3

demande allocation spécifique annuelle ASAA 2021 2022 4

 

Puis, si l’étudiant reçoit un avis défavorable, il aura la possibilité de se rapprocher du service social de son CROUS. Dans certains cas, un entretien avec une assistante sociale peut avoir lieu pour apprécier sa situation, son parcours et déterminer ses besoins. En outre, s’il a besoin d’une aide urgente, une commission se réunira pour rendre sa décision. Il faut souligner que celle-ci est définitive et ne peut pas faire l’objet d’un recours.

 

Montants et modalités de versement de l’ASAA

Le montant de l’allocation annuelle est équivalent à celui qui est versé dans le cadre de la bourse d’étude. Comme avec elle, il varie selon des échelons de 0bis à 7 qui sont attribués en fonction du nombre de points de charge et des ressources de l’étudiant. Ainsi, il est compris entre 1 454 euros et 6 335 euros par an pour l’année 2023 2024.

L’allocation est versée par le CROUS en 6 mensualités au minimum. Toutefois, elle est versée la plupart du temps en 10 mensualités entre le mois de septembre et le mois de juin.

Notez pour finir, que cette aide peut aboutir à une exonération du paiement de la cotisation à la sécurité sociale étudiante ainsi que des frais d’inscription à l’université.

N’hésitez pas à poser vos questions dans la rubrique commentaire ci-dessous et à nous suivre sur Facebook ou X.

Démarches allocation spécifique annuelle ASAA pour étudiant Lire la suite »

Démarches pour l’aide spécifique ponctuelle pour étudiant

 

L’aide spécifique ponctuelle pour étudiant en difficulté est versée à celles et ceux qui ont des problèmes financiers passagers pouvant nuire à leurs études supérieures.

 

Qui peut bénéficier de l’aide spécifique ponctuelle pour étudiant ?

– Ceux qui ont 34 ans maximum au 1ᵉʳ septembre de l’année d’étude en cours. Notez toutefois, que les étudiants en situation de handicap et identifiés comme tels par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) sont exemptés de cette limite d’âge.
– Les boursiers et non boursiers qui sont inscrits dans un établissement de l’enseignement supérieur et sont affiliés au régime de la sécurité sociale étudiante.

C’est la commission académique qui examine le dossier du demandeur. Pour rendre sa décision, celle-ci prendra en compte un certain nombre de critères. Ainsi, pour recevoir cette aide exceptionnelle, l’étudiant devra justifier d’une situation financière particulièrement grave qui menace la poursuite de ses études universitaires. Mais aussi, de circonstances qui sont inattendues, imprévisibles ou indépendantes de sa volonté.

 

Démarches aide spécifique ponctuelle pour étudiant en difficulté

 

Quel est le montant de l’aide spécifique ponctuelle ?

Cette aide financière versée de manière ponctuelle est de 3 071 euros maximum pour l’année 2023-2024. Cette somme correspond au montant annuel attribué aux étudiants de l’échelon 1 de la bourse basée sur des critères sociaux. En outre, sachez qu’une avance de 500 euros peut être accordée si l’étudiant est dans une situation économique particulièrement grave et a un besoin urgent d’argent. À défaut, la somme consentie sera versée en une seule fois.

Par ailleurs, il est important de noter que les étudiants peuvent également bénéficier d’autres aides ponctuelles durant l’année en cours. En effet, il est possible de cumuler l’aide spécifique ponctuelle avec l’aide au mérite, l’aide à la mobilité sociale, ou encore, avec la bourse étudiante sur critères sociaux.

De plus, si les problèmes sont continus, le demandeur peut prétendre à une allocation spécifique annuelle pour étudiant en difficulté. Malgré tout, l’ensemble de ces aides ne doit pas dépasser annuellement les 6 142 euros.

 

Quelles sont les démarches à réaliser pour la percevoir ?

Les étudiants qui souhaitent bénéficier de ce soutien financier doivent effectuer une demande auprès du service social du centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) dont ils dépendent. Un entretien préalable y a généralement lieu avec l’assistant social qui évalue la situation du demandeur, son parcours universitaire et la recevabilité de sa demande.

Ensuite, l’étudiant devra fournir les documents justifiants sa situation financière difficile et plus que précaire. En principe, il est possible de déposer une demande de rendez-vous avec l’assistant social via le site du CROUS du secteur du demandeur.

Par exemple, si vous étudiez à Lyon, vous utiliserez le lien suivant : www.clicrdv.com.

Puis, si vous êtes inscrit à Nantes, vous visiterez ce site : www.crous-nantes.fr.

Au cours de cet entretien, l’assistant social se penchera sur l’ensemble des dispositifs permettant de soutenir financièrement l’étudiant afin de palier ses difficultés. Conséquemment, s’il estime qu’il répond aux conditions d’attributions de l’aide spécifique ponctuelle, il transmettra le dossier à la commission académique. Se réunissant deux fois par mois, cette dernière est composée de représentants étudiants, de membres du service social et est présidée par le directeur du Crous.

Notez que celle-ci étudiera la requête sans connaître l’identité du demandeur. Puis, elle accordera ou non cette aide et décidera de son montant. Il faut savoir qu’en cas de réponse négative, l’étudiant n’a aucune possibilité de recours devant le recteur de l’académie ou le ministre chargé de l’enseignement supérieur.

N’hésitez pas à poser vos questions et à nous suivre sur Facebook ou Twitter.

Démarches pour l’aide spécifique ponctuelle pour étudiant Lire la suite »

Aide à la garde d’enfants pour parents isolés (AGEPI)

 

L’aide à la garde d’enfants pour parents isolés (AGEPI) offre la possibilité à un demandeur d’emploi qui est dans une situation précaire de bénéficier d’un soutien financier. Pour cela, il doit avoir un ou plusieurs enfants âgés de moins de 10 ans à sa charge et en avoir la garde.

Cette aide forfaitaire versée par France-Travail (anciennement Pôle Emploi) a pour objectif de faciliter le retour à l’emploi ou l’engagement dans une formation.

 

Conditions pour bénéficier de l’aide à la garde d’enfants pour les parents isolés (AGEPI)

*Pour pouvoir être éligible à cette aide, le parent isolé doit soit :

– Être non indemnisé par l’allocation chômage
– Percevoir l’allocation chômage dont le montant journalier ne doit pas dépasser 31,59 euros jusqu’au 31 mars 2024. Cela correspond au montant minimum de l’allocation de retour à l’emploi (ARE).
– Être bénéficiaire de minimas sociaux tels que l’allocation pour parent isolé (API), le revenu de solidarité active ou l’allocation pour adulte handicapé (AAH) en ne dépassant pas un certain montant plafond
– Être embauché dans le cadre d’un emploi avenir

*Critères d’attribution dans le cas d’une reprise d’activité :

L’AGEPI est ouverte au parent isolé qui s’inscrit dans le cadre du projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE). Pour en profiter, il doit se trouver dans l’une des situations suivantes :

– Avoir entamé une formation d’une durée minimum de 40 heures qui peut se faire à distance
– Avoir repris ou créé une entreprise en ayant le statut de salarié pour celle-ci
– Avoir signé un contrat à durée indéterminée (CDI) à temps partiel ou à temps plein
– Avoir signé un contrat à durée déterminée (CDD) à temps partiel ou à temps plein
– Être en contrat de travail temporaire (CTT) 3 mois consécutifs au minimum

 

Aide à la garde d'enfants pour parents isolés AGEPI du Pôle Emploi

 

Montants de l’aide à la garde d’enfants pour les parents isolés (AGEPI) jusqu’au 31 mars 2024

L’AGEPI est versée une seule fois durant l’année qui suit l’entrée en formation ou la reprise de l’emploi. Son montant varie en fonction du nombre d’enfants à charge de moins de 10 ans ainsi que de la durée hebdomadaire de travail ou de formation.

Aussi, si vous avez  :
— Un seul enfant à charge et que vous travaillez ou que vous suivez une formation moins de 15 heures par semaine, vous percevrez 176,80 euros.
— Un seul enfant à charge et que vous travaillez ou que vous suivez une formation plus de 15 heures par semaine, vous percevrez 416 euros.
— Deux enfants à charge et que vous travaillez ou que vous suivez une formation moins de 15 heures par semaine, vous percevrez 202,80 euros.
— Deux enfants à charge et que vous travaillez ou que vous suivez une formation plus de 15 heures par semaine, vous percevrez 478,40 euros.
— Trois enfants à charge ou plus et que vous travaillez ou que vous suivez une formation moins de 15 heures par semaine, vous percevrez 228,80 euros.
— Trois enfants à charge ou plus et que vous travaillez ou que vous suivez une formation plus de 15 heures par semaine, vous percevrez 540,80 euros.

 

Démarches pour bénéficier de l’aide à la garde d’enfants pour les parents isolés

Pour percevoir l’AGEPI, vous devez déposer une demande auprès de votre agence France Travail. Autre possibilité, effectuer cette démarche en ligne en vous connectant sur votre espace personnel. Ainsi, vous devrez fournir un certain nombre de pièces justificatives. Notamment, les documents attestant de l’âge de vos enfants (livret de famille, acte de naissance).

De plus, si vous avez des enfants qui sont gardés par une assistante maternelle, vous produirez la copie du contrat de travail que vous avez fait signer à celle-ci.

En outre, pour ceux qui sont inscrits en crèche, il faudra produire une photocopie de l’attestation d’inscription. En revanche, si votre enfant est scolarisé, vous n’aurez pas besoin de le justifier. Il est important de souligner que la demande d’AGEPI doit être effectuée au plus tard un mois après la date d’entrée en formation ou de reprise d’une activité salariale.

Par ailleurs, notez que si vous ne pouvez pas prétendre à l’AGEPI et que votre enfant a moins de 6 ans, il vous reste la possibilité de faire une demande de complément de libre choix du mode de garde (CMG). Celle-ci doit être effectuée auprès de la CAF. Ou alors, si vous en dépendez, auprès de votre mutualité sociale agricole (MSA).

Pour rappel, celui-ci s’inscrit dans le cadre de la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE). Il s’agit d’une compensation financière pour couvrir les frais qu’engendre la garde de votre enfant. Pour plus d’informations sur ce dispositif, nous vous invitions à consulter le dossier suivant : www.info-demarches.com.

Enfin, n’hésitez pas à poser vos questions dans la rubrique commentaire ci-dessous et à nous suivre sur Facebook ou X.

Aide à la garde d’enfants pour parents isolés (AGEPI) Lire la suite »

Prime d’installation pour assistantes maternelles : montant 2024

 

Afin de permettre aux assistantes maternelles d’exercer leurs activités dans de bonnes conditions et d’accueillir les enfants dans un logement propre et adapté, une prime d’installation peut être allouée par la caisse d’allocation familiale (CAF).

Cette aide peut également servir à acheter des jouets et du matériel de puériculture. Par exemple, des lits, poussettes, chauffe-biberons, tables à langer, chaises hautes, berceaux, veilleuses ou couffins.

Ou alors, elle peut être utile pour sécuriser une pièce de la maison ou de l’appartement. Il peut s’agir, d’une barrière de sécurité pour empêcher un enfant de descendre les escaliers ou de sortir dans le jardin.

 

Conditions pour bénéficier de la prime d’installation pour assistantes maternelles

La prime d’installation est versée généralement quelque temps après que la puéricultrice a aménagé son logement pour en faire un lieu d’accueil. Celle-ci pourra en profiter qu’une seule fois et uniquement durant sa 1ʳᵉ année d’activité. Ainsi, pour pouvoir bénéficier de ce dispositif, plusieurs conditions sont nécessaires :

  • Avoir suivi entièrement la formation initiale d’assistante maternelle qui se déroule sur 60 heures de cours théoriques. Ensuite, 60 autres heures seront consacrées à des cours pratiques. La 1ʳᵉ partie de cette formation a lieu habituellement dans un local municipal, au sein d’un centre de protection maternelle et infantile (PMI) ou d’un centre départemental d’action sociale (CDAS).
  • Avoir reçu l’agrément de l’assistante maternelle récemment et pour la 1ʳᵉ fois. Et aussi, soumettre la demande de prime dans un délai d’un an maximum à compter du jour de l’obtention de celui-ci.
  • Ne pas avoir déjà perçu la prime d’installation dans le département de demande ou dans un autre département.
  • S’être enregistré sur le site mon-enfant.fr de la caisse d’allocation familiale (CAF) et indiquer sur celui-ci ses coordonnées ainsi que ses disponibilités. Puis, pour se faire connaître grâce au site, il convient de renvoyer un coupon réponse qui est imprimable en ligne.
  • Avoir complété et signé la charte d’engagement réciproque qu’il faudra ensuite envoyer à la caisse d’allocation familiale (CAF).
  • S’engager à exercer le métier d’assistance maternelle au minimum 3 années.
  • Avoir exercé ce métier depuis 2 mois au minimum. Pour le justifier, il faut produire les photocopies des deux dernières fiches de paie.
  • Dépendre de la convention collective nationale des assistants maternels du particulier employeur.
  • Se conformer à la tarification maximale qui est de 5 SMIC horaire par jour en suivant l’article D531-10 du Code de la sécurité sociale.

D’autre part, pour percevoir la prime d’installation, il faut remplir et renvoyer à la caisse d’allocation familiale (CAF), l’imprimé présent ci-dessous en y joignant les pièces justificatives demandées.

Voici ci-dessous le formulaire qui est téléchargeable sur le site de votre CAF :

 

Prime d’installation pour assistantes maternelles de la CAF

 

 

Montant de la prime versée aux assistantes maternelles pour l’année 2024

Le montant initialement alloué dans le cadre de la prime d’installation est de 300 euros. Toutefois, une majoration de 300 euros supplémentaires peut être accordée par la CAF aux assistantes maternelles qui exercent leur activité dans une zone considérée comme prioritaire. Le sont, les territoires qui ont un manque criant de structures d’accueil pour les enfants. Cette prime est versée en une seule fois par virement bancaire sur le compte correspondant au RIB fourni par le demandeur.

Notons, pour finir, qu’il est possible de cumuler la prime d’installation pour assistantes maternelles avec le prêt à l’amélioration de l’habitat pour assistantes maternelles. Celui-ci est également appelé prêt à l’amélioration du lieu d’accueil (PALA). Pour rappel, il permet d’obtenir la somme de 10 000 euros dans la limite de 80 % du montant des travaux. Ceux-ci doivent avoir pour finalité l’amélioration et la sécurisation du lieu d’accueil des enfants.

N’hésitez pas à poser vos questions et à nous suivre sur Facebook ou Twitter.

Prime d’installation pour assistantes maternelles : montant 2024 Lire la suite »

Congé de proche aidant 2024 : conditions, durée et démarche

 

Qu’est-ce que le congé de proche aidant ?

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2017, il remplace le congé pour soutien familial. Il offre la possibilité à un salarié de s’occuper d’un proche handicapé ou dépendant en modifiant ses horaires de travail pour ne travailler qu’à temps partiel, ou alors, en cessant temporairement son activité professionnelle.

Durant cette période, la personne qui offre une assistance n’est pas indemnisée par la sécurité sociale et ne perçoit aucun salaire, à moins de conventions collectives particulièrement avantageuses. Pour cette année 2024, ce sont près de 9 millions de Français qui soutiennent une personne et peuvent donc être concernées par ce dispositif.

 

Congé de proche aidant conditions durée démarches salaire

 

Conditions pour cesser temporairement son activité professionnelle

Selon l’article L3142-16 du Code de travail, le congé de proche aidant est ouvert uniquement aux salariés qui ont au minimum un an d’ancienneté dans leur entreprise. Autres préalables, le salarié ne peut cesser son activité que pour porter assistance à une personne qui a perdu son autonomie et est classée au minimum au niveau GIR 1, GIR 2 ou GIR 3 ou qui a un handicap conséquent d’au moins 80 %.

Cette personne peut être un proche comme un enfant à charge, un conjoint, un concubin, un parent, un grand-parent, un frère, une sœur, un cousin, une cousine, un neveu ou une nièce. Mais aussi, une personne sans lien de parenté qui vit sous son toit ou un tiers avec qui il entretient des liens étroits et durables.

 

Durée du congé de proche aidant

En l’absence d’accord de branche ou de conventions collectives, le congé de proche aidant est d’une durée de 3 mois. Par la suite, il est possible de le renouveler sur une période d’un an au maximum sur l’ensemble d’une carrière professionnelle. Le congé est également fractionnable en période d’une journée au minimum. Par ailleurs, si l’employeur donne son accord, ce congé peut être converti en travail à temps partiel.

D’autre part, certains événements conduisent à une reprise du travail de manière anticipée. Cela peut arriver quand la personne aidée est prise en charge par un établissement social ou médical ou un membre de sa famille. Mais aussi, lorsque ses conditions physiques s’améliorent et qu’elle n’a pas plus besoin d’assistance. Ou encore, lorsqu’elle décède. Enfin, dernier motif, la baisse problématique du revenu du salarié.

 

Démarche pour prendre un congé de proche aidant

Le salarié doit soumettre sa demande de congé à son employeur au minimum un mois avant la prise de congé. Mais, s’il s’agit d’un renouvellement, cette période est réduite à 15 jours seulement. Toutefois, certaines conventions collectives ou accords de branche peuvent en décider autrement. Qui plus est, le salarié peut déroger à ce délai de prévenance lorsque le besoin d’assistance revêt un caractère impératif et urgent.

En pratique, il est toujours préférable de soumettre cette requête par écrit afin de laisser une trace de la demande. De plus, il est préconisé d’envoyer la lettre par courrier adressé en recommandé avec accusé de réception ou de la remettre en main propre à l’employeur contre décharge. Ainsi, devront être indiquées dans celle-ci, les dates de départ et de retour envisagées ainsi que la durée du congé.

Cette lettre sera accompagnée d’un certain nombre de pièces justificatives qui varient en fonction de la situation du salarié et de celle de la personne aidée ainsi que du lien qui les unit. Par exemple, il est généralement requis une déclaration sur l’honneur qui renseigne sur le lien familial ou sur la nature de leur relation. Puis, une autre attestera que le salarié n’a pas pris, au cours de sa carrière, un autre congé de proche aidant, ou au contraire, qu’il en a déjà bénéficié. Dans cette éventualité, il indiquera les dates de prises de congé ainsi que la durée.

Pour finir, il joindra les documents qui prouvent que la personne est handicapée ou est frappée par une perte d’autonomie et qu’elle a besoin d’une aide. Cela peut être, par exemple, une copie de l’avis d’attribution de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Ou alors, le résultat des délibérations rendues par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Cette dernière devra se prononcer en faveur d’une assistance de la personne dépendante et désignera le salarié pour jouer ce rôle.

L’employeur n’a pas le droit de refuser un congé de proche aidant si toutes les conditions énumérées précédemment sont remplies. En revanche, il peut donner son désaccord pour un aménagement du congé qui consisterait en un fractionnement de celui-ci ou en une activité à temps partiel.

Il est important de noter que lorsque le congé arrive à terme, l’employeur a l’obligation de réintégrer son salarié au même poste ou à un poste équivalent. Et puis aussi, il devra verser une rémunération au moins identique à celle que le salarié percevait avant son congé.

Notez enfin que durant le congé, le contrat de travail est suspendu. Malgré tout, cette période est comptabilisée dans le calcul de l’ancienneté pour la retraite et permet également d’acquérir des droits à la formation.

N’hésitez pas à poser vos questions et à nous suivre sur Facebook ou X.

Congé de proche aidant 2024 : conditions, durée et démarche Lire la suite »