Démarches et montant de l’aide à la mobilité internationale étudiant
Les étudiants projetant d’effectuer un stage à l’étranger ou une formation supérieure dans le cadre d’un programme d’échange interuniversitaire peuvent, sous réserve de répondre aux critères d’attribution, bénéficier d’une aide à la mobilité internationale. Celle-ci a pour but d’accompagner les étudiants qui ont des ressources modestes afin qu’ils mènent à bien leur projet de formation.
Toutefois, elle n’est pas destinée à couvrir l’entièreté des frais que le séjour occasionne. Elle constitue donc une aide complémentaire qui peut être cumulée avec d’autres comme la bourse sur critères sociaux, l’allocation annuelle, l’aide spécifique annuelle ou l’aide au mérite.
Conditions pour percevoir l’aide à la mobilité internationale pour étudiant (AMI)
Pour pouvoir bénéficier de ce soutien financier, l’étudiant doit :
- Préparer un diplôme national d’études supérieures qui est reconnu par le ministère de l’Enseignement supérieur
- Effectuer un stage ou une formation à l’étranger compris entre 2 et 9 mois. Sont exclus de ce dispositif, les voyages dans les départements d’outre-mer (DOM), les territoires d’outre-mer (TOM) et les pays d’outre-mer (POM)
- Opter pour un stage ou une formation en lien direct avec le programme d’études
- Avoir le droit à la bourse sur critères sociaux (BCS) ou à l’allocation spécifique annuelle (ASAA) pour étudiant en difficulté
- Être admis dans un établissement supérieur public ou dans un établissement privé qui a passé un accord avec l’État
Notez que les modalités d’attribution de l’aide à la mobilité internationale sont précisées dans le bulletin officiel n° 25 du 23 juin 2016.
Par ailleurs, il est important de souligner que certaines collectivités, et notamment les régions, proposent également des bourses spécifiques destinées aux étudiants qui souhaitent parfaire leurs connaissances dans un pays étranger. Citons, par exemple, les régions Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Hauts-de-France ainsi qu’Auvergne-Rhône-Alpes.
De plus, d’autres dispositifs permettent de financer des projets d’études à l’étranger. Citons, par exemple :
- La bourse doctorale de l’European University Institute
- La bourse du Conseil de l’Europe
- La bourse de mobilité Rotary
- L’aide à la mobilité pour étudiant en Master
- La bourse d’excellence Éole
- La bourse Zellidja
- La bourse Marion Bruley
- La bourse Erasmus Plus
- La bourse « Herbert Smith Freehills » au Royaume-Uni
- Le Swiss European Mobility Programme (SEMP)
- Le partenariat avec l’Asie Hubert Curien (PHC)
- Le prix Laëtitia Craig de Surville
- La bourse « Fulbright Herbert-Smith » aux États-Unis
- La bourse du Centre d’étude français sur la Chine contemporaine (CEFC)
- La bourse de mobilité ASEM-DUO – ARES (Asie)
- Le Trophée des étudiants-ambassadeurs de l’Île-de-France
- La bourse de l’office franco-québécois pour la jeunesse
- La bourse du gouvernement chinois (CSC)
- Le programme mobilité découverte Chine
- La bourse Pessa et Rebecca Blumenkopf en Israël
- La bourse du Centre de recherche français de Jérusalem (CRFJ)
- La bourse de mobilité du Centre Français de recherche de la péninsule arabique (CEFREPA)
- Le programme de bourses pour étudiants arabisants
- La bourse Descartes aux Pays-Bas
- La bourse MEXT au Japon
- La bourse Vulcanus au Japon
- La bourse du gouvernement japonais
- La bourse de la Canon Foundation au Japon
- Le prix Victoria
- Le prix Max Lazard
Démarches pour percevoir l’aide à la mobilité internationale pour étudiant (AMI)
L’étudiant qui souhaite bénéficier de ce dispositif doit déposer un dossier de demande au service des relations internationales de son établissement universitaire ou au secrétariat de son école entre le lundi 29 avril et le vendredi 7 juin 2024.
Pour obtenir cette aide, il doit donner des détails sur son parcours d’études, le type de formation ou de stage qu’il souhaite réaliser à l’étranger, les conditions d’hébergement sur place et les ressources dont il dispose.
De plus, il faut qu’il trouve les arguments qui donnent un sens à son projet. Celui-ci doit s’inscrire dans un programme conforme à la politique menée par son université ou son école. Qui plus est, il doit être en parfaite adéquation avec son cursus.
C’est le chef d’établissement ou le président de l’université qui a la charge de choisir les dossiers qui représentent le plus grand intérêt pédagogique. Le nombre de dossiers acceptés chaque année est limité et peut varier en fonction des contraintes budgétaires. Une attention toute particulière doit donc y être apportée.
Montant et modalités de versement de l’aide
Seul le chef d’établissement ou le président de l’université détermine le nombre de mensualités octroyées aux candidats sélectionnés. Leur nombre veut varier entre 2 et 9. En revanche, leur montant est fixe. Il est de 400 euros par mois au titre de l’année universitaire 2023 2024. Ce montant n’a pas évolué depuis plusieurs années. En principe, l’étudiant peut percevoir un premier versement avant son déménagement à l’étranger.
En outre, le chef d’établissement est chargé de vérifier que l’étudiant est assidu aux cours comme au stage. Si tel n’était pas le cas, il a toute latitude pour suspendre le versement de l’aide à la mobilité internationale.
N’hésitez pas à poser vos questions dans la rubrique commentaire ci-dessous et à nous suivre sur Facebook ou X.
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